jeudi 5 mars 2009

Occasion ? Mais de quoi ?

Sur le budget proposé la semaine dernière --je trouverai peut-être le temps de l'étudier plus en détail bientôt-- je me suis trompé dans mes hypothèses et attentes, exprimées lors du précédent message. Les dépenses pour la défense et la sécurité intérieure mises ensemble, cela fait environ 1,5 trillions de U$, encore en hausse. Juste un petit peu moins... que le déficit global prévu pour cette année. Obama ne peut et ne veut confronter le pouvoir militaro-industriel directement, les temps sont incertains, les menaces se diversifient et se précisent. Alors je n'ai pas encore trouvé où Obama va pouvoir faire les économies nécessaires pour pouvoir le diminuer, ce déficit.

La logique dans tout cela ? Nous vivons des temps passionnants, mais difficiles et risqués. Accent mis sur la sécurité sociale, la mise en place d'une assurance-santé universelle, l'éducation, la recherche, oui, mais aussi sur les armements, les militaires et les services de sécurité, "intelligence", c'est-à-dire espionnage et manipulations clandestines : par ce côté du moins cela commence à ressembler à "plus du même" (more of the same thing).

Alors que la crise est une occasion de revoir en profondeur nos manières de faire, de réformer peut-être, mais pourquoi pas revoir fondamentalement notre système : de vie, économique, de gouvernement, politique et structure de pouvoir, changer la vie, quoi! par la société ?... La crise doit être prise comme un défi à la pensée (pas seulement théorique) et l'occasion (pratique, urgente!) de révolutionner notre manière de vivre. Il est question en particulier d'en finir avec le capitalisme...

Nous y reviendrons. Alors, pour autant que vous le pouvez, I wish you all to live long and prosper...

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