mercredi 24 juin 2009

Vous avez dit "Fête Nationale"?

Je ne vois pas qu'il y ait spécialement quelque chose à fêter ces jours-ci, ces années-ci en cette belle petite province du Québec. Quoi ? Les pertes abyssales à la Caisse de Dépôts (... et placements...) ? Nos grands économistes et experts "spéculatifs" ont le record peu enviable du pourcentage de pertes en dehors du système bancaire directement situé sur le sol étasunien.

Nos "élites" bien formées, comme des étrons, fans studieux des dernières modes de l'occident, les adoptent avec dix ans de retard: le dernier truc à la mode pour voler les pauvres, le peuple, le public. Quelquefois ce retard, heureusement, nous permet d'éviter le pire, puisque l'on a le temps de voir les effets néfastes se manifester et les critiques se développer sur les modèles observés à l'étranger.

Prenons le cas des "PPP"... Les soi-disant "Partenariats Public-Privé" sont une belle arnaque, assez peu subtilement ficelée. Il s'agit d'instaurer une commission des dits partenariats en paravent pour masquer la teneur exacte des contrats, qui vont demeurer secrets et qui décrivent les modalité selon lesquelles des entreprises privées, amies du régime, vont piger dans la caisse et profiter de toutes sortes de manières, assumant finalement une responsabilité tellement balisée et précise qu'elle en devient illusoire.

La responsabilité ministérielle ? Quand ça sent le roussi dans un ministère, que la critique approche d'une conclusion évidente, juste avant que le public ne soit saisi de l'"affaire", on change le ministre. Le nouveau n'aura pas à répondre des décisions et agissements de l'ancien. L'ancien prend sa retraite ou passe à un autre ministère où il n'aura plus à s'inquiéter de questions concernant son ancienne juridiction. Allez hop ! C'est pas beau, ça: simple comme bonjour.

Ça marche aussi bien au fédéral (le ministre Pettigrew, intouchable après le scandale des ponctions dans la caisse de l'assurance chômage, l'ex-Premier Ministre Chrétien, qui n'a jamais rien su du scandale des commandites) qu'au provincial (la colorée madame Monique Jérôme-Forget qui n'a pas à répondre de l'abandon des PPP, son cheval de bataille en carrière, non plus que des pertes à la Caisse de dépôt sous sa supervision... déficiente).

Ces gens-là mentent, cachent des chiffres, des faits, se contredisent plus tard et le bon peuple n'en a cure, même si les journalistes tentent de faire leur travail, le bon peuple ne se souviens... C'est ironiquement que la devise inscrite sur les plaques d'immatriculation de "La Belle Province" se lit: "Je me souviens" !

Je me souviens mais de quoi, donc, déjà !? ... Ah oui, il y a tout de même des symboles important, ici, au Québec. Par exemple, pour être bien certain d'enfoncer le clou de la conquête par les Anglais, le terrain sur lequel est situé tout le complexe entourant l'Assemblée dite Nationale est une propriété du gouvernement fédéral. Ainsi le premier parlement constitué au Canada pourrait légalement être tenu en otage par la force armée canadienne n'importe quand. Délibérations libres, dites-vous ?!

Symbole oblige (et recherche de votes aux prochaines élections) monsieur l'honorable Premier Ministre du Canada, Stephen Harper, annonçait aujourd'hui même que son gouvernement pourrait rétrocéder la propriété dudit terrain à l'État québécois, pour corriger, dit-il, "cette anomalie" historique ! Quel timing ! Il est vrai qu'il ne peut songer à un gouvernement majoritaire sans trouver des appuis renforcés au Québec. Lui il se souvient que c'est la désaffection de l'électorat québécois qui lui a bloqué de justesse sa majorité l'automne dernier.

Un ami, hier, à qui je dénonçais ce fait n'y trouvait rien à redire. Sa réponse était: "Bien oui, nous sommes aussi Canadiens." Entendons donc dignes propriétaires, collectivement, dudit terrain... Ce qui renvoie au sempiternel débat fédéraliste / souverainiste qui radote encore.

C'est quand même intéressant de vivre sur une terre où l'aliénation totale, économique et culturelle de tout un peuple est largement approuvée ou inconnue, rarement dénoncée. Les "élites" économiques ont intérêt à entretenir ces dissensions dans le peuple, mais à l'état larvaire, pour paralyser la conscience confuse de la lutte et poursuivre ainsi par leur exploitation l'aliénation économique d'une masse étourdie.

L'opportunisme de ce ramassis d'individus qui nous tient lieu d'élite, leur courte vue, leur corruption ordinaire et tranquille, leur suivisme et manque d'imagination, tout cela et bien autres choses sont autant de clous enfoncés dans le cercueil de cette fameuse "fierté" dite "nationale".

Non, ce qu'il y aurait à fêter, ici, c'est la solidité du filet de solidarité sociale un peu plus forte qu'ailleurs : par l'aide sociale on tente de pallier les résultats humains, et humainement catastrophiques de l'injustice intrinsèque du système. Puis demain mon geste pieux sera de payer ma facture d'Hydro-Québec.

Qu'est-ce que tout cela, cette petite politique provincialiste, a à voir avec le président Barack Obama ? Ben, rien. Justement ! Enfin, j'espère...

dimanche 21 juin 2009

Péché et chute de l'américanisme

Le pécheur, dit-on, est puni par où il a péché. Cela se voit souvent du gourmand, du paresseux (je sais, j'en suis!) ou du traître.

Comme le régime des colonel argentins fut renversé après sa défaite aux mains de la "Royal Navy" dans les Falklands ; comme le régime dit soviétique s'est effondré sous la pression américaine et faute d'assurer la vie ouvrière ; le capitalisme s'effondre en l'absence d'ennemi et sous l'effet de ses propres vices, l'américanisme sombre sur son terrain de prédilection dans le trucage des montages financiers.

Biggest in the world, yes !
Biggest cheaters and crooks of the world !

Le capitalisme est une maladie insidieuse, tour à tour languissante et dévorante qui gruge ses ennemis jusqu'à ce que leurs structures s'effondrent mais, quand il n'y a plus d'ennemis extérieurs, s'attaque à lui-même, à l'intérieur de l'Empire, à ses propres structures et organismes.

On a parlé de "greed", avidité, véritable addiction aux profits menant à une " exubérance irrationnelle" (Greenspan, 2002) mais ce vice est structurellement inscrit au cœur du système et fonctionne comme la mafia des gangsters. On a parlé des "banksters" et je vois que cela sonne juste. Sans aucun frein moral opère le principe interne de la corruption : tous les moyens sont bons dans la concurrence à l'accaparation des ressources.

Mais le fonctionnement de la monnaie fiduciaire et bénévolente, abstraite et non liée car gagée sur rien de tangible, aucune valeur de référence, se base sur la confiance dans la performance du système de la productivité. Et le régime des banksters, emporté sur ses propres rails, dans une sorte d'envolée logique, s'est attaquée férocement à ses propres fondements.

Les tentatives actuelles de sauver le système ne sont-elles que des mesures d'atermoiement ? Les mesures dilatoires mais coûteuses (pour qui ?) peuvent-elles conjurer le jugement de l'histoire ?

vendredi 5 juin 2009

Obama à Buchenwald

La visite aujourd'hui du site commémoratif du tristement célèbre camp de concentration, un des camps de la mort en fait, pendant la seconde guerre mondiale en Allemagne, presque aussi connu que celui d'Auschwitz, fait pendant au discours d'hier où Barack Obama critiquait la position négationniste du président Ahmadinedjab de la République Islamique d'Iran en même temps qu'il entreprenait de limiter le soutien désormais non plus inconditionnel à Israël : c'est la question des colonies qui empiète sur le territoire destiné à un État palestinien de plein exercice qui ne passe plus.

Commémorant l'holocauste des Juifs d'Europe avec Elie Wiesel qui se charge du discours devant l'alignement des tombes marquées de pierres blanches Obama renforce symboliquement, si besoin était, le support à Israël. Si l'analyse intellectuelle insiste pour séparer ces deux questions, massacres nazis et intransigeance d'Israël, l'imaginaire truqué du siècle précédent règne encore et sévit par les automatismes qui associent l'un et l'autre.

Mais il ne faut pas oublier que pour les Palestiniens, ce sont les Juifs militaristes d'Israël qui sont les Nazis. Et ce sont eux qui sont les victimes d'atrocités d'une injustice tout à fait comparable à celles qu'ont subies, autre temps autre lieu, les populations juives d'Europe.

Ce qui signifie que la commémoration de l'Holocauste ne saurait en aucun cas "couvrir" de quelque façon que ce soit ni cautionner la politique fasciste de l'État d'Israël. Il ne faut pas oublier que les criminels de guerre, aujourd'hui, ils vont à la Knesset, ils dirigent "Tsahal". Ils gardent même dans un coin, une grosse charogne en animation suspendue...

Illustration des difficultés de vivre le souvenir, de composer avec son passé mais l'assumer, il faut bien, et prolonger mieux que la douleur, la compréhension de la douleur dans une démarche libératrice pour l'a-venir : mention honorable pour la douleur incarnée chez la "mère supérieure" de l'Allemagne blafarde, Angela Merkel.

jeudi 4 juin 2009

Pouvoirs du discours, puissance de la vérité !

Le discours donné par le président Barack Obama à l'Université du Caire était très attendu. Allait-il confirmer les signaux d'un renouveau de la politique américaine au Moyen-Orient ? Mais encore une fois ce discours, qui n'est pas qu'un discours, a dépassé presque toutes les attentes. Trop souvent le pouvoir du discours se rabat sur le discours du pouvoir : l'ombre est très courte parce que d'une manière voilée, ce sont les armes qui parlent, le rapport de force écrasant. Facile alors de parler à voix basse, calme, mesurée, quand on agite, tel un Teddy Roosevelt, un gros bâton.

Mais c'est ainsi que l'on parle à des chiens. Les humains, souvent, espèrent entendre autre chose. Les paroles de paix sont difficiles à contrefaire. C'est ici qu'on l'attendait et je crois que les sceptiques seront confondus. De grands experts répondant à la question : mais qu'est-ce qu'il pourra faire? ont répondu "mais, encore de beaux discours"... Le plus souvent un discours, en politique, ne fait qu'entériner une action déjà accomplie et se borne à reconnaître l'impossibilité de renverser le rapport des forces en présence.

Stiglitz, lui, disait : "même s'il est presque parfait, nous allons beaucoup souffrir." Là, ce n'est plus du scepticisme qui confine au cynisme, mais un sain réalisme de la part d'un des rares économistes (et prix Nobel) vraiment respectables. Joseph Stiglitz, ancien économiste principal à la Banque Mondiale, limogé parce que trop critique, ancien conseiller de l'équipe Clinton, a une vue trop profonde des difficultés, contradictions profondes qui minent la mouture actuelle du régime capitaliste pour croire en une rapide sortie de la crise sans douleurs.

De fait Obama ne cache pas la difficulté de la tâche qui n'est pas seulement la sienne. C'est en voulant ne rien cacher, jouant, contre l'habitude, cartes sur table, qu'il a tendu cette main grande ouverte aux musulmans ainsi qu'à tous les assoiffés de justice et de paix, c'est-à-dire finalement, les humains du monde entier.

C'est ainsi qu'il a tendu la main au monde musulman, d'abord en reconnaissant les valeurs et l'importance historique des contributions de toute cette culture au progrès de la civilisation. Mais aussi tout de suite en l'invitant, ce monde musulman, à ne pas rester braqué sur le passé fasciné par ce qu'il refuse, les différences qu'il rejette, mais bien de se tourner vers l'avenir en reconnaissant les ressemblances, points communs, "common ground" sur lequel construire "le monde que nous voulons" : "the world we seek".

Largement applaudi, la parole était pourtant sans complaisance, quand il mettait au défi, par exemple, l'Islam de vivre selon ses meilleurs principes. J'ai savouré l'habileté de ce discours, son équilibre, le balancement de l'histoire interprétée et du futur proposé. Discours bien écrit mais récité par cœur, senti et parlant à cœur ouvert, dirait-on : parole vivante ! Inouïe encore sur les tribunes politiques. Cet homme est tout à fait d'accord avec ce qu'il dit, c'est la seule explication à part quelque gadget technique inconnu.

Le sixième point concernait la promotion de l'égalité de la femme en Islam comme ailleurs. Il disait moins se soucier du port du voile que de l'accès égal à l'éducation. Valeur importante pour le progrès social et la prospérité économique. Les officines traditionalistes s'impatientent, certains s'en mordent les lèvres ou avalent leurs dentiers dans la mosquée ou le salon. Les marchands de haine cherchent de l'air. "Il faut cesser le cycle de dissensions et de haine, de méfiance et de vengeances".

Son discours en six points plus un esprit de grande ouverture pour la paix est encore un jalon dans l'histoire qui s'écrit. Il ne va pas changer du jour au lendemain les tièdes ni les extrémistes, les esprits chagrins et les cyniques, il va au moins les obliger à changer de position au mois sur leur siège, peut-être obliger certains dogmatiques à sortir de leur zone de confort.

Ce discours réaffirme la valeur universelle des droits de l'homme, le principe moral au cœur de toutes les grandes religions : la fameuse règle d'or de "faire aux autres, proches et lointains, ce que tu voudrais que l'on te fasse" et la condamnation universelle du massacre des innocents. Et l'on perçoit la sincérité de l'homme qui le profère. C'est la la force de la personne, Barack Obama, et l'aliment, je crois, de son charisme.

Il s'en est pris directement aux extrémistes de tous bords, nommant la République islamique d'Iran négationniste, la colonisation israélienne injuste et déplacée, mais pas la Corée du Nord, déjà aux abois ni la grande Chine, qui fait obstruction aux droits de l'homme. Il ne cherchait pas à manifester une politique, fusse-t-elle de paix, volontariste et agressive. C'est pourquoi il évite de froisser les asiatiques, ici.

Pourtant l'occasion était belle, en ce jour anniversaire du massacre de Tien-an-Men, de clouer la Chine au pilori. Il est des moments où la compréhension de l'implicite est plus forte que la condamnation explicite. D'importantes négociations sont en cours avec la Chine, concernant les changements climatique et aussi le bras de fer de la Corée contre le monde. Le Tibet recherche la paix et ce n'est pas le moment de la ramener. Les puissances expansionnistes ne changeront pas de nature.

Mais le monde, lui, doit changer et de plus en plus ceux qui le savent feront pression pour limiter les ambitions lorsqu'elles sont illégitimes et contraires à l'amélioration du sort commun, celui de tout homme, toute femme, qui aspire à vivre libre, à réaliser son potentiel et à élever ses enfants dans la sécurité de la paix véritable. Il n'y a pas de recette simple, un long et persistant effort de communication et intercompréhension mutuelle.

Cela serait le beau côté des choses. Cela, c'est l'espoir que le président Barack Obama à décidé de faire miroiter à tous et pour tous, urbi et orbi comme disent les papes, comme dit si bien le latin et qui pour moi rappelle les accents d'universalité de l'humanisme sartrien, par exemple, qui véhicule un semblable message de la réciprocité comme voie de résolution des conflits historiques.

La parole est aux adversaires, maintenant : que sont-ils prêts à FAIRE pour contribuer à la cause commune d'une humanité en danger ?

All we are saying is... give peace a chance !

Alors, oui, c'était un bon discours, mais nous ne nous bornons pas ici à un rôle de meneuse de claques. Nous ne pouvons oublier que c'est tout de même la puissance américaine qui s'exprime par la bouche de son chef actuellement charismatique. Le soutien obsessionnel à Israël ne sera pas remis en question et les grands enjeux géopolitiques, la rivalité pour l'accaparation des sources énergétiques accessibles...

Tout cela, qui fait le grand basculement du monde, la route accidentée de l'histoire, en un mot : l'affrontement des volontés de puissance ne va pas changer parce que passe par la bouche d'un dirigeant élu des signes plus propices, une parole de paix, des indications plus habiles pour une négociation future.

Il ne sera pas toujours possible d'éviter les conflits, mêmes majeurs. Le rôle d'une meilleure information sera alors au moins de nous expliquer assez clairement, quand il le faudra, pourquoi nous nous battons. Pourquoi et pour quoi, quelles valeurs ? Quelle vision de l'avenir ? Il n'y a pas qu'un seul projet pour le monde futur.

Comment verriez-vous, par exemple, une planète islamique, ou chinoise, voire même indienne ou africaine ? L'islam comporte le projet explicite de dominer la planète. La Chine est obligé de se débattre pour devenir la plus grande puissance mondiale donc doit nécessairement marcher sur les brisées des USA.

L'Inde va manquer d'eau, le Pakistan encore plus vite ! Deux puissances nucléaires ! L'Afrique est mal partie, mais va peut-être arriver à quelque chose... Et plus facilement encore si des géants se sautent à la gorge...

Le charme seul d'Obama opérant est impuissant à éviter ces cauchemars, peut-être pas si imaginaires, car plausibles. Le discours de bonne volonté ne suffit pas à effacer les catastrophes.

lundi 1 juin 2009

Le ton monte à Tel-Aviv !

La tension monte entre les deux alliés naguère inconditionnels. Obama ne supporte plus l'injustice d'Israël qui continue de défendre l'illégitimité de ses empiètements continuels sur le territoire d'un soi-disant futur État palestinien grignoté comme un gruyère. Il n'y a pas longtemps, la souris mais atomique! était renforcée de tout le poids de l'éléphant hyper-conservateur, ce petit groupe d'intérêt texan, fraction du cartel pétrolier qui avait usurpé le pouvoir et marginalisé la démocratie américaine.

Mais l'injustice si criante ne peut durer éternellement. Israël est le seul protagoniste, dans cette histoire, à prétendre établir cette distinction fallacieuse entre des nouvelles colonies soi-disant légitimes et les autres, les colonies sauvages qui sont le fruit d'initiatives plus privées, disons. Israël prétend que les colonies dites légitimes répondent au besoin "d'espace vital" pour le sain accroissement naturel de la population. Mais que fait on de l'espace vital de l'accroissement naturel des palestiniens parqués dans la bande Gaza : la plus grande densité de population au monde, sauf erreur.

L'injustice foncière de la position israélienne, la brutalité immorale de sa politique d'occupation et d'agression envers le peuple palestinien est très largement condamnée partout à travers la communauté internationale et seule, jusqu'à maintenant, la complicité abjecte de la superpuissance américaine permettait de maintenir un semblant de rapport de forces. Mais les derniers signaux venant de Washington semblent indiquer que cette période touche à sa fin.

Israël devra démonter par des gestes et des actions concrètes, sur le terrain, qu'elle entend bel et bien négocier une paix de bonne foi. Or seule la rigoureuse fermeté de la nouvelle administration peut pousser Israël dans de véritables négociations de paix. La rhétorique mensongère de la "guerre au terrorisme" doit cesser de couvrir la politique d'agression systématique du fer de lance de l'impérialisme planté dans le flanc arabe.

Mais la blessure continue de saigner tous les jours... À quand le baume d'un peu de justice dans ce coin du monde déchiré et meurtri depuis trop longtemps !?

Difficile à suivre !

Bougeant sur plusieurs plans et dans plusieurs directions, les faits et gestes, décisions et directions, politiques et stratégies de l'administration Obama est bien difficile à suivre au jour le jour. Il faudrait plus de méthode dans l'investigation puisque je ne puis y consacrer tout mon temps.

Mais pour Obama il s'agit simplement de l'apparente multidimensionnalité d'une stratégie politique complète et bien intégrée par un intellectuel accompli qui est en même temps organisateur et homme d'action, en quelque sorte, taillé sur mesure pour se déplacer sans problèmes sur toutes les scènes de la société du spectacle.

La question qui reste : pourra-t-il faire la différence ?

Question qui se ramène à celle-ci : saura-t-il, par magie, charisme, contagion, je ne sais, de son exemple, mobiliser les forces, les ressources, les gens, le peuple, enfin, qui lutte depuis toujours pour sa survie.

JP