mardi 6 novembre 2012

test de maturité

J'ai suivi en direct les résultat de la soirée électorale aux États-Unis d'Amérique et je dois dire que j'ai été impressionné par la détermination du peuple américain à se prévaloir de son droit de vote dans son désir d'exprimer ses choix pour décider de leur avenir.

Le vote noir, hispanique, jeune et femme a penché majoritairement pour Obama et c'est ce qui a prévalu sur la montée manipulatrice des mensonges et superstition qui règne encore sur une masse de gens mal éduqués qui continuent de voter Républicain alors même que les politiques mises de l'avant vont massivement à l'encontre de leurs intérêts objectifs.

J'en conclus qu'il y a encore de l'espoir pour le peuple américain pris dans son ensemble parce qu'il y a un progrès de la conscience, les opinions évoluent et le massif central de la bêtise devrait continuer de fondre dans les années à venir, aussi vite j'espère que les glaciers du Groenland.

C'est un message que j'ai aussi vu sur twitter: un grand merci aux électeurs qui ont tenu le terrain et ont persisté des heures dans les files qui visaient à les décourager de voter dans certains états, dont la Floride : le monde vous dit merci pour avoir persisté dans votre conviction et consentis aux sacrifices pour venir à bout des embûches et faire peser votre voix dans la balance, ne serait-ce que pour un futur un peu moins pire, mais moins pire pour tout le monde sur cette petite planète.

Le choix... quel choix !!???

Journée décisive pour savoir quelle fraction de la caste dominante va se retrouver à la direction des affaires de la puissance impérialiste déclinante. journée de deuil pour les chances d'une vraie démocratie américaine dont le peuple américain est le véritable dindon de la farce.

Journée triste, ce mardi de début novembre, pour le peuple américain, qui est heurté de perte économique et de prestige depuis l'arrivée des effets catastrophique de la politique quasi-suicidaire des deux mandats Bush, volés à l'esprit de la démocratie qui se meurt un peu partout.

Qui se meurt, de toute façon, chez nos voisin du sud, et depuis longtemps que cette soi-disant démocratique qui fait la leçon au monde entier en ridiculise le concept. Il s’agit bel et bien ici d'une ploutocratie, puisque les puissances de l'argent mènent le bal et que l'argent fait foi de tout. IN GOD WE TRUST... Well, in God they trust, indeed...

Que l’électorat doit être déprimé, puisque confronté à l'absence d'un vrai choix !!  L'observation du taux de participation au vote sera peut-être plus intéressant, objectivement, que le résultat de toute manière frelaté. Avec tous les mensonges qu'on leur balance, la peur qui paralyse, les superstitions abjectes et plusieurs qui tentent de se réveiller du cauchemar presque en direct à la télé.

On dit encore du bout des lèvres que la réélection de Obama serait le moins pire des scénarios, mais le pire ici est bel et bien l'absence d'une réelle alternative de gauche pour réformer ce capitalisme pourri à la moelle. Il est probable cependant que si Romney passe, nous aurons la guerre bientôt. Mais si Oba repasse, elle ne sera ajournée que de quelques années...

Israël veut sauter sur l'Iran, le  fou de Netanyahou en tout cas, sur le fou de Ahmadinejad, ce sont des malades symétriques. Un pantin délusionaire face à un fasciste paranoïaque. Ils veulent profiter d'une plus ou moins illusoire prépondérance dans la région pour imposer encore un peu plus loin dans la chair ennemie arabe leur rêve du Grand Israël. Devant le fait accompli, croit-on, les États-Unis seraient obligés de supporter leur allié de toujours.

Il y a d'autres point de tension et régions contestées alors que le corset de l'hégémonie américaine craque de partout. Face à la puissance déclinante, la puissance montante avance ses pions en Afrique et dans la grande région de l'Asie-pacifique. Les Russes veulent s'imposer dans l'Arctique et si la jonction se fait entre quelques-uns de ces pays plus gourmands, avec l'Europe neutralisée dans ses difficultés domestiques, l'hégémonie naguère inébranlable volera en éclats.

Obama a montré qu'il était incapable et peu désireux d'apporter de vraies réformes qui sont pourtant nécessaires, en profondeur. La prolongation de son règne apportera sur ce plan peu d'espoir. Peut-être une alternative de gauche, plus crédible, se mettra en place pendant cette période de relative stabilité. Mais si Romney passe, nous seront tous pris dans la tourmente d'une dégradation rapide. Alors oui, malgré l'insipidité de l'offre actuelle, il faut encore prier ce soir pour la réélection de sire Barack Obama.

mardi 24 juillet 2012

James Holmes

«Un nouveau nom s'ajoute à la liste des tireurs fous»... Un nouveau nom ?  C'est celui de James Holmes...  Mais fou ?  Pourquoi fou ?  Est-il fou ?  La question se pose.  Les compétences se mobilisent.  Mais un peu comme Anders Behring Breivik il va probablement clamer sa présence d'esprit dans l'assiette de la santé mentale.

Alors il y a fort a parier que nous sommes devant un autre exemple dans l'émergence d'un nouveau phénomène dans nos sociétés déboussolées : l'émergence ce cette catégorie des tueurs sains d'esprit mais qui décident de passer à l'acte, surréaliste, et de basculer du côté de la destruction.

Faut-il autant s'étonner ?  Depuis longtemps l'industrie du spectacle dans l'empire hollywoodien a basculé du côté au moins de la représentation de la violence et des destructions apparemment infinies.  Envers de la productivité démente et de la constructivité apparemment infinies de notre triomphant régime et mode de production, ce capitalisme devenu insupportable.

Sustainable, le mot le dit mieux en anglais : le développement est devenu insupportable.

Alors, faut-il s'étonner que, frustré, un étudiant d'élite, individu brillant mais un peu terne, sans succès auprès des filles, promu, n'arrive pas à trouver un emploi après quelques mois de recherche.  Éprouvant dans sa chair que quelque chose est cassé dans ce système, dont il s'est pourtant de longues années évertué à suivre les prescriptions à la lettre, il décide de manifester sa colère d'une manière compliquée et qu'il veut originale, car travestie d'ironie : il se veut le "Joker", ennemi redoutable du "Cape Crusader", le chevalier de justice, le Batman lui-même tourmenté, obscur, envahi par le doute.

Et si l'apparence de justice était fausse et ne servait à abriter que la plus cynique et brutale des injustices ?  Le Joker, aux cheveux teints en rouge, tourne tout en dérision, jusqu'à la destruction et il se moque des valeurs et des institutions, il se moque de tout dans sa moquerie hyperbolique, travestissant ainsi son immense colère.

Homes se pose lui-même comme une énigme, ainsi que l'aurait fait le "Riddler", le Sphinx, cet autre éternel (car archétypal) ennemi de Batman à la justice caverneuse, à la quête obscure...

Moi je dis que Holmes et Breivik nous en disent long sur le mécontentement que couve dans nos sociétés.  C'est peut-être un peu comparable à l'émergence d'anti-corps dans ce grand corps malade du capitalisme pourrissant.  C'est l'apoptose d'un tissu social gangrené, de multiples et insidieuses façons infecté par les atteintes du nihilisme sous toutes ses formes.

«Après moi le Néant»...  Comment continuer à prétendre être, se vouloir, devenir une personne saine dans une civilisation malade ?  Comment placer sa volonté de puissance sinon à la Bourse, mais plutôt "in the right slot" devient une question pas tellement pratique.  Pénétrer, quelque part... mais la néant du rêve... Petit jeu qui devient rapidement désespérant pour des individus intenses, qui, pour toutes sortes de raison, dont le manque de collaboration de l'univers, n'arrivent pas à se constituer en personnes complètes.

Ce ne sont donc pas seulement les sectateurs du Coran qui sont tous un chacun au moins potentiellement, petit ou gros terroriste. À notre époque, la violence explosive semble être une des choses du monde les plus partagée.  Chaque petit consommateur dans notre village global attend, comme une bombe au tic tac, son "moment", d'avoir atteint son seuil d'intolérance pour exploser de colère ou basculer dans la décision, l'organisation consciente d'une action que les experts ensuite nommeront "acting out".

Ce sont aussi nos concitoyens, sectateurs du divertissement, à la botte de l'industrie de la violence, qui tournent les armes contre les proches voire eux-mêmes.  Sous le regard dominant de l'industrie du spectacle, un jour peut-être chacun veut son "ten minutes" de gloire wharolienne.

Ici, la chance !  Le tueur qui ne se tue pas, du moins peut-on l'interroger.  Il ne faut pas manquer cette occasion.  Qu'est-ce qui l'a mené à cette décision, à organiser cet attentat doublement spectaculaire à la tranquillité publique ?

L'imitation des modèles est un gros facteur, l'industrie sensationnaliste qui propose ces modèles délirants n'est pas innocente.  Nous avons eu, le mois dernier, à Montréal, une sorte d'imitateur de Dexter, ce cher serial killer qui ne s'en prend, quand il peut, qu'aux autres serial killers et ne s'en prenait pas pourtant au Chinois.  Libre adaptation ici de la série culte narcissiste.

Pastiche, alors, ou imitation approximative: "librement inspirée de..." , avec bien sûr volonté affichée d'effet publicitaire.  Nous assistons à une surenchère dans l'horreur entre le fictionnel et le réel.  Ici le  Luka Rocco Magnotta a posté aux partis (politiques) les parties (choisies) d'un corps démembré.  Il en a fait un poème, désignant à main droit le parti conservateur, à main gauche le parti libéral... et la tête nulle part...  Le cadavre avait littéralement perdu la tête, métaphore sans doute, et l'on a mis des semaines à la retrouver...

Il était né, celui-là, Magnotta, à Toronto où se produisent encore ces jours-ci des fusillades.  Toronto, "la plus américaine (au sens "étatsunienne") des villes canadiennes.  Imitation, ô imitation !  Cet incompréhensible désir, pour un sage, d'imiter le pire chez nos voisins avant-gardistes de la mode, nous rapelle tout de même que l'homme est encore pour beaucoup un singe violent, en même temps qu'ingénieux, dont l'évolution a conduit à produire des armes de sophistication et puissance telles qu'elles échappent à son contrôle (déjà intérieur) déficient et même sa colère et son énorme désir de destruction.

samedi 28 janvier 2012

Un discours... magistral! Mais juste un discours ? (posture tragique de la conscience)

Je me suis laissé pendre à écouter avec émotion et enthousiasme le discours du président Barack Obama devant les deux chambres (Sénat et Chambre des représentants) sur l'État de l'Union. Au plan du discours la magie opère plus que jamais.

Le premier président noir dispose d'un ou de très bons scripteurs, est en phase avec les idées exprimées et parvient, semble-t-il à apprendre par cœur le discours qu'il livre mieux qu'un comédien ne sait son rôle, apparemment. Rhétorique efficace, style lapidaire qui vise droit au cœur de l'inconséquente folie de ses adversaires, il entreprenait avec ce discours la campagne pédagogique qui caractérisera son parcours pour briguer le convoité deuxième mandat.



Je me suis laissé prendre, suis-je si naïf !  Je me souviens d'avoir été laissé tremblant d'enthousiasme, transi de la même émotion, à peu près, pendant les premiers discours du nouveau président en début de mandat mais la déception est venue progressivement. Elle serait advenue bien plus rapidement si j'avais observé de plus près les actes et non pas seulement les mots. "Rès, non verba" est une devise romaine dont il est important de se ressouvenir en politique contemporaine.

La grosse puce à l'oreille dans l'évaluation des discours du changement, de la responsabilisation et de l'enthousiasme du "Yes we can!" aurait d'abord été de scruter la composition du personnel dont il s'entourait, surtout sur les postes concernant directement l'économie, conseillers et plus hauts responsables. En effet, prétendant vouloir réformer le système le président s'entourait de ceux-là mêmes qui auraient dû être tenu responsables de la crise pratiquement sans précédent et à laquelle il devait en grande partie son élection, sur fond de catastrophisme.

Deuxièmement, l'éléphant à l'oreille cette fois c'est de considérer d'où venaient les fonds de la campagne électorale victorieuse. Barack Obama devait beaucoup à l'"investissement" des pontes de Wall Street et il se devait, sous peine de sérieux risques contre sa personne, de retourner l’ascenseur. Les réformes tant attendues du système financier fautif se font encore attendre !  Les coupables s'en tirent toujours avec les honneurs, les médailles, les primes exorbitantes financées (plus ou moins indirectement) à mêmes les fonds publics, ces astronomiques bail out dont on a même caché l'ampleur à la population.

Le premier mandat a donc montré un président non seulement impuissant face au pouvoir financier mais encore, complaisant au possible. Peut-on, dès lors, lui faire confiance que le scénario soit si différent lors du second mandat demandé ?  Je crois que cette question n'est pas si facile à trancher. Mais je dois admettre que le cours des quelques dernières années laisse planer un sérieux doute sur le poids et l'importance effective des discours.

Certains commentateurs considèrent que les deux premières années d'un second mandant sont les meilleures années pour imprimer le caractère véritable et essentiel d'une présidence, selon l'image que l'intéressé voudra léguer à l'histoire. Réélu selon un programme radicalement réformiste, le président confirmé jouirait alors d'une fenêtre d'opportunité significative lui permettant de vraiment faire une différence.

Cela serait d'autant plus vrai si les élections de mi-mandat confirmait les grandes orientations politiques en redonnant au parti démocrate les majorités en chambre... Mais c'est un gros "si" et dépendant de tellement de facteurs que cela ne peut être considéré comme acquis. Puis en fin de mandat, dans ses deux dernières années, un président réélu perd son leadership parce qu'il est considéré comme un "lame duck" (canard boiteux).

Vraiment, je remarque que je suis trop influençable, je me laisse aussi gagner par le scepticisme, voire même le cynismes des commentateurs et analystes. L'époque n'est pas facile, les indignés semblent sans recours. Le sens de la démocratie est perdu lorsque le peuple est ainsi ouvertement moqué. Les problèmes sont plus larges que tout ce qui peut agiter un pays soit-il le plus grand ou le plus fort.

Surtout si on le compare à l'indigence idéologique de ses opposants potentiels, les chances de Barack Obama pour prouver sa détermination lors d'un deuxième mandat semblent excellentes. Il faut reconnaître que face aux idéaux dont il se faisait le champion son étoile a beaucoup pâli. Il pourrait encore représenter un vecteur important de changement progressiste par des réformes qui iraient cette fois au cœur du problème.

Il faut une réglementation serrée pour limiter, contrôler et orienter le pouvoir financier dans la direction du service public. Il faut réformer le système fiscal pour que les riches paient leur juste part au moins, que les compagnies, grosses corporations cessent de se moquer du monde, semant le chaos partout et non pas seulement "at home". Il faut reprendre le contrôle du déficit, énorme hypothèque levée sur le destin des futures génération. Il faut sortir d'un système de "développement" qui est drogué à la recherche des moyens de destruction et d'intimidation portés par le complexe militaro-industriel, induisant la vocation prédatrice de l'Empire.

Il faut, par ailleurs, aux opposants motivés et sincères, pour proposer une pensée alternative, développer une autre politique que celle qui passe fatalement par l'alternance des deux grands partis mainstream. Les dés sont pipés en faveur de la puissance de l'argent,  ce qui fait de la soi-disant "plus grande démocratie du monde" (en fait, c'est l'Inde qui pourrait revendiquer ce titre) une parfaite ploutocratie. Cette perversion était déjà dénoncée par Aristote qui rejetait la démocratie à cause de la nature humaine qui exige une guidance plus serrée, la démagogie jouant des passions populaires favorisant la manipulation de la foule par les riches ou les tyrans.

Aristote croyait que le meilleur régime était l'aristocratie, c'est-à-dire, littéralement, là où les meilleurs sont au pouvoir. Les meilleurs en talents mais aussi ayant la plus haute visée pour présider aux destinées de la civilisation. Si le seul but reconnu de la civilisation est de faire de l'argent, gage universel du succès, les talents seront à l'avenant et la décadence à nos portes. Quand il n'y a que les considérations économiques de profit à court terme aux postes de commande stratégique, les "valeurs" se dévaluent, le nihilisme s'accomplit et il devient impossible de s'inscrire dans la durée.

Parlant d'aristocrates, de nos jours, on doit reconnaître tout le talent de la personne, le charisme de Barack Obama. Orateur, tribun du peuple, talents d'acteur ?  Mais s'il ne peut agir pour s’équivaloir à son image, la conclusion de son règne sera amère, et sa mémoire conspuée.

Mais s'il devait décevoir encore l'espoir qui se dirige vers lui, l'image qu'il laisserait dans l'histoire serait à telle point infamante que sa retraite, dorée, n'en serait pas moins compromise. Comment pourrait-il se regarder dans le miroir avec une trahison de plus ?  Comment pourrait-il dormir du sommeil du juste ?


Combien pèse un conscience individuelle face au destin tragique du monde ?  Oh! beaucoup et trop peu.  Combien de mégatonnes ?  Militarisme, environnement climat et "the big picture".


jeudi 5 janvier 2012

Jeu de massacres

Le Premier Président Noir de l'histoire tourmentée des États-Unis d'Amérique, une exception selon la règle du racisme, de l'intolérance aux différences et de la bigoterie n'est cependant pas une exception selon d'autres règles, encore plus importantes, qui régissent l'attribution, le déploiement et l'exercice du pouvoir au centre de la république.

Le président est aux ordres de "Wall Street", comme on dit familièrement, et fait très peu, concrètement, pour alléger les souffrances de "Main Street". Toutes les contorsions plus ou moins populistes du discours ne peuvent rien changer à cette réalité qu'à travers l'exercice du pouvoir exécutif, c'est le programme de la clique corporative qui dirige les destinées de l'empire.

En effet, les banksters sont au pouvoir, comme on l'a vu dans la "résolution" de la crise qu'ils ont créée de toutes pièces et qui n'aura été pour eux finalement qu'une formidable occasion d'enrichissement invraisemblablement accéléré. Voilà l'émergence en pleine lumière de la kleptocratie, la toute dernière version très améliorée de l'éternelle ploutocratie.

Obama annonçait la semaine dernière le budget de la défense, énorme, pendant que tous les politiciens s'entendent pour couper dans les dépenses vitales des secteurs de l'éducation et de la santé. Les menées de l'Empire sont plus importantes que le bien-être et l'amélioration de la qualité de vie du populo coincé dans les frontières de la république.

Il s'agit de maintenir coûte que coûte la suprématie militaire mondiale. Il n'y aura pas de concurrent véritable à l'hyperpuissance américaine dans un avenir prévisible. Le reste de la planète devra faire avec... pour le meilleur et pour le pire. Mais est-ce qu'une coalition de "tous contre un" ne pourrait pas "faire la job" comme on dit non moins familièrement, mais sur le territoire québécois ?

Parce que si l'Empire américain devait continuer à faire obstruction à toutes les réformes progressistes nécessaires pour au moins prendre le chemin de résoudre les pressants problèmes mondiaux, il se fera progressivement une alliance de tous les peuples de la terre pour tâcher de faire plier le géant matamore surarmé et libérer une voie de survie.