mercredi 16 mars 2011

What else?

Les printemps arabes en cascade, les mise-en-garde de la Chine qui resserre encore sa politique intérieure contre l'espoir de floraison du jasmin, répressive, les catastrophes et en particulier les récents événements et accidents au Japon, achèvent de marginaliser l'intérêt que l'on prend à la présidence américaine actuelle. Obama est marginalisé et sa volonté politique semble ressortir avec moins de clarté que jamais.

Va-t-on bientôt catégoriser sa présidence comme étant celle de la "demise of the American as the hyperpower"? Cela devient maintenant une possibilité distincte. Les historiens du futur épilogueront sans doute sur son idécision, avec les circonstances atténuantes d'une situation politique internationale vraiment complexe, où plusieurs régions bougent simultanément dans de profonds processus de mutations et transitions.

Que cela soit plus ou moins de sa faute, en tout cas, le sentiment montant, de plus en plus général, est que sa présidence déçoit. En regard surtout des attentes qu'elle avait suscitée.

Mais je trouve que ce qui fait le plus de dommage à la crédibilité américaine actuellement, surtout après les années sombres du régime Bush, c'est l'incapacité de définir une politique claire d'opposition au régime du boucher fou de Tripoli, une incapacité à soutenir efficacement l'opposition qui s'est vue amenée à recourir aux armes, dont elle manque cruellement, par l'espoir et certaines promesses trahies, probablement, d'une aide internationale.

Obama n'est pas responsable du blocage à l'ONU parce que d'autres puissances possèdent un droit de veto, mais il est responsable au moins en partie de l'irrésolution, apparente en tout cas, de la politique américaine dans toute l'étendue du Maghreb et du Moyen-Orient.

Avec son approbation ? En tout cas, l'Israël fasciste continue, en tout cas, comme un furoncle enflammé, d'irriter le corps politique de toute la planète... Mais l'attention se partage entre Kadhafi, les colonies et certains réacteurs nucléaires en grande difficulté au Japon. La filière énergétique nucléaire n'est pas sans risques, et les risques politique aujourd'hui ne vont pas sans la menace nucléaire.

Cela porte à réflexion et pas seulement les fronts soucieux. Pendant tout ce temps-là, subrepticement, la dégradation de l'environnement qui donne lieu au réchauffement climatique, avec les risques accentuées d'un bouleversement des climats, s'avance et le dérapage se poursuit jusqu'à quand ? Jusqu'à ce qu'il soit trop tard ? Pour y faire quelque chose.

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