vendredi 14 janvier 2011

folie américaine

Président lénifiant, discours de circonstance, soulagement de la douleur, approbation générale... hélas temporaire car impuissante à conjurer le sort, incapable de dissiper les doutes... sous le parapluie des bons sentiments, la vie continue...

Ah oui !?? Le président a peur, les soi-disant libéraux ou "progressistes" se sentent visés. Le discours hystérique de la droite n'est que la fumée s'échappant du feu. La violence est au cœur de l'identité américaine. Ils ont conquis leur territoire par le génocide des nombreuses tribus amérindiennes. Ils sont devenus puissance prédominante par leur participations circonspectes d'abord aux guerres mondiales, assumée ensuite à toutes sortes de guerres de maintenance impérialiste pour satisfaire les intérêts essentiellement du complexe militaro-industriel, contre lequel déjà nous mettait en garde l'ancien président et ex-général Dwight Eisenhower. Même les guerres perdues (Vietnam) , même les guerres qui s'enlisent (Irak, Afghanistan) leur profitent. C'est le secteur porteur et la tête chercheuse de l'hyper-capitalisme prédateur, impérialiste version américaine.

La crise économique frappe de front un peuple désorienté. La manipulation du message dans la ploutocratie la plus "plouto" et la plus puissante (-cratie) du monde, encore pour un moment, avant la remontée de l'Empire Chinois, atteint des sommets où aucune vérité n'est plus bonne à dire. Les effets pervers de la violence hollywoodienne se répandent partout dans la société comme un cancer aux imprévisi8bles métastases. La classe moyenne est en train de fondre au profit d'un esclavage pour tous à l'ombre des grands trusts. Le climat ressemble à l'Allemagne du début des années trente, alors que l'hyper-inflation commence et que la situation attend son Hitler. Sarah Palin ? Oui, dangereuse et de séduction perverse.

Les élites intellectuelles n'ont pas de plan "b", les traditions de luttes sont battues en brèche, le syndicalisme est corporatisé, la gauche réellement progressiste impuissante car composée à peine d'une poignée d'intellectuel éclairés. La nation américaine poursuit sa dérive comme un grand corps malade et décérébré. Le seul projet qui subsiste est la découpe en tranche de l'orange bleue, la Terre, par les grands trusts dont la compétition est la poursuite hypermoderne de la guerre. Cette puissance manipulatrice du grand capital, pétrole, armements, technologies inc., n'ont aucun soucis des conditions de vie du bas peuple.

Si les catastrophes sociales, voire guerre civile peut servir leurs intérêts, ils seront prêts, avec tous leurs calculs, à risquer le coup. Nous avons là un savant dosage des déséquilibre, la table est mise pour un tableau d'enfer, recette de l'Apocalypse. Et pas encore d'extraterrestres frappant à la porte pour venir nous sauver... ou nous asservir... on ne peut savoir d'avance, quel serait le résultat d'un "contact".

Alors d'autres pauvres fous armeront leurs fusils, d'autres représentants seront abattus, d'autres tueries massives sont à prévoir, en attendant que la violence endémique trouve d'autres exutoires. Obama lui-même craint pour sa peau, c'est certain. Peut-être ne se représentera-il pas pour un second mandat... en tout cas pas tout de suite. Laisser mûrir la conjoncture ?

Il n'a presque pas de marge de manœuvre face à la politique des Trusts qu'il est bien obligé de servir. La désolante Clinton ne fera certainement pas mieux. Une présidence républicaine, style Bush surtout, serait une catastrophe encore plus grande maintenant, menant rapidement à une guerre de plus grande ampleur. Décidément, le "American Dream" a du plomb dans l'aile. Liberté ? Que de crime on commet en ton nom ? La novlangue sévit : La liberté, c'est l'esclavage !

Quelle mobilisation populaire, quelle pensée lumineuse, quelle émotion fondamentale, que sagesse pourrait encore nous sauver, ici, et "nous", tous habitants du continent américain ? Ici au Québec, je cherche et pour le moment je ne vois pas. Ce que je sais c'est que si tous ces déséquilibres continuent et s'accentuent, nous aurons la guerre, une guerre... pas jolie ! Les post-léninistes du Parti Communiste Chinois, eux, ont un plan à long terme. Sur leur route ne se dresse qu'une effrayante puissance à moitié désarticulée. Un bluff ? Une promesse ? Une menace ? La folie Américaine.

Bonne chance à tous. Live long and prosper...

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